C’est un fait connu, à priori les masques chirurgicaux n’ont pas été conçus pour être recyclés, mais bien pour protéger.
- Ils ne sont ni lavables ni réutilisables et, pour éviter la contamination, il est recommandé de les changer toutes les quatre heures.
- Ils ne doivent pas être jetés dans des bacs de récupération, des bacs de matières organiques ou dans l’environnement, et ce, sous aucun prétexte.
Alors, que devons-nous faire pour nous débarrasser écologiquement de cette quantité colossale de masques que nous accumulons chaque jour? Les options comme le recyclage, l’enfouissement et l’incinération sont limitées et les démarches à suivre sont encore très floues. Dans cet article, nous tenterons d’éclaircir ce sujet qui en préoccupe plusieurs.
Des pistes de solutions
Les autorités recommandent de traiter les masques souillés comme des matières contaminées et proposent que ces masques soient mis dans un sac scellé et ensuite déposés dans un contenant à déchets fermé, mais ce n’est pas la seule option. Sur son site Internet, Recyc-Québec, société québécoise de récupération et de recyclage, a identifié certaines compagnies qui offrent des services de récupération de masques, mais invite la clientèle à faire des démarches auprès de celles-ci afin de connaître les coûts, les modes de recyclage et la destination finale de la matière recyclée.
Presque toutes ces entreprises offrent un service de collecte par boîte, ou par bac, qui se ressemble. Par contre, le type de traitement diffère. Voici les trois différents procédés offerts :
- certaines proposent la valorisation énergétique, autrement dit la matière est incinérée afin de générer de la vapeur et de l’électricité;
- certaines soumettent les masques à une quarantaine, puis les désinfectent, les trient et séparent chaque matière. La partie souple du masque est acheminée vers un recycleur qui produit des billes de plastiques et l’aluminium des barrettes nasales est entièrement recyclé;
- certaines densifient et recyclent les masques en palettes de livraison ou en dormants de chemins de fer.
L’impact environnemental
Les experts estiment que le recyclage ou l’incinération ne sont pas toujours des solutions idéales, car ces méthodes peuvent avoir des conséquences néfastes sur l’environnement. D’après Karel Ménard, directeur général du Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets (FCQGED) : « L’incinération de masques peut entraîner le rejet de dioxines et de furanes, des substances extrêmement néfastes pour l’homme et persistantes dans l’environnement. »
Actuellement, l’enfouissement est l’option généralement retenue pour traiter les masques chirurgicaux usagés. C’est certainement moins coûteux, mais pas nécessairement la meilleure solution pour l’environnement.
En conclusion
Chez Aurelia, on s’évertue à rendre nos masques respectueux de l’environnement, car nous sommes une fière entreprise carboneutre qui s’investit à réduire les gaz à effet de serre, à optimiser la gestion de nos déchets, à repenser le cycle de vie de nos produits et à modifier les composants des produits afin de les rendre biodégradables.
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Article rédigé par Créatexte
https://aureliaglovescanada.com/lelimination-appropriee-des-epi
https://www.recyc-quebec.gouv.qc.ca/sites/default/files/documents/liste-options-recuperation-EPI.pdf[/bsf-info-box]